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Date : 19.01.2004  De : Service technique Sebasol VD

sonde
Bonjour

A priori le terme PT100 ne désigne qu'une réponse résistance/température particulière qui a acquis le statut de nom quasi-propre par sa grande utilisation en laboratoire (on effectivement "poser une PT100"). L'autre quasi-nom propre est la PT1000.

A présent, les vendeurs de régulations différentielles ou solaires ou de chauffage prennent le plus grand soin à concevoir à chaque fois des sondes dont la réponse résistance/température est différente, de manière à forcer l'acheteur de la régulation à acheter la sonde qui va avec et à revenir en cas de malfonction de la sonde.

Resol est à notre connaissance une entreprise qui fait des régulations. Peut-être vendent-ils directement des PT100.

Pour la machine à laver, la précaution à prendre est de ne pas injecter dans la machine à laver de l'eau trop chaude car le choc thermique fixe la saleté dans le linge. Le corps de chauffe électrique démarre avec de l'eau froide et alors il n'y a pas de choc.

Pour résoudre ce problème avec le solaire il y a trois solutions :

1. A neuf, acheter une machine à laver conçue pour être branchée sur l'eau chaude. De telles machines sont courantes dans les laveries et les lavomatics commerciaux. Si vous n'avez pas d'adresse, Fyrosol en vend. Demander à M. Schopfer en allemand ou anglais, www.fyrosol.ch ou postmaster@fyrosol.ch.

2. Brancher sur l'arrivée d'eau chaude et froide un appareil électronique qui va faire la même fonction de mélange l'électronique prévue dans une machine neuve prévue pour cela. C'est une solution techniquement satisfaisante mais financièrement chère, qui donne de très longs temps de retour sur l'économie d'électricité.

3. Aller au plus simple et insérer en entrée de machine à laver un mitigeur thermostatique qui va mélanger l'eau chaude et froide et délivrer une eau tiède à une température pas trop haute genre 40°C à la machine à laver. La solution est bon marché, en particulier en autoconstruction. Le problème vient alors du rinçage, car en ce cas dans la seconde partie du programme vous rincez à l'eau chaude et vous perdez dans le rincage toute si ce n'est d'avantage d'énergie que l'énergie que vous avez gagnée en injectant de l'eau chaude dans la machine. Si vous êtes en surproduction solaire cela n'a pas d'importance. Si vous êtes en production appoint non électrique, l'opération peut être financièrement neutre ou bénéficiaire suivant le ratio du coût du kWh de chaleur produit au mazout/gaz par rapport à celui produit électrique, mais le bilan CO2 est perdant (mais vous pouvez trouver plus acceptable de remplacer des déchets nucléaires par du CO2), enfin si vous êtes en appoint électrique alors c'est la catastrophe. En ce cas il faut être vigilant et by-passer le mitigeur en seconde partie du programme, de manière à ce que le rinçage se fasse à l'eau froide. C'est joli en théorie, mais quasi infaisable en pratique. Il faudrait inventer une espèce de minuterie simple et bon marché qui ramènerait le bouton du mitigeur à la position eau froide après un certain nombre de minutes. De ce fait, les gens lavent leur linge au solaire en été quand il y a clairement surproduction sinon ils laissent tomber.

Avec nos salutations ensoleillées

Le Nain dans les Tuyaux


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