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Maison de vacances La Bessonne (1357 Ligneroles) 37.5m2 ECS & appoint chauffage sur tôles ondulées, brassage, injection de la recirculation, appoint chauffage alternatif, hors-gel, rénovation



Et encore une réalistation passionnante. Soit une installation de André Gabioud, Atelier LTC, qui assure l'ECS et tempère un bâtiment de 100 lits en cas de non occupation.


Galerie

Une fois n'est pas coutume, on commence par le commencement, soit ici une configuration pas habituelle pour du Sebasol, soit de l'apposé et non de l'intégré. L'apposé à été rendu nécessaire parce que le toit est en tôle ondulée et non pas en tuiles, ce qui rend l'intégration à peu près impossible (du moins à un coût raisonnable.
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Il a donc fallu commencer par concevoir des possibilités d'ancrage des capteurs. On ne peut en effet pas les visser bêtement dans la tôle ondulée. D'une part si c'est dans la tôle proprement dite c'est beaucoup trop fragile. D'autre part parce que les toits en tôle ondulée son soutenus par beaucoup moins de poutres que les autres. Et enfin du fait qu'on intègre pas, on peut rien voir de de qu'on a dessous. C'est le but : alléger la structure car sinon ca ne sert à rien de mettre de la tôle ondulée. Mais le prix à payer est moins possibilité d'ancrages. Ceux-ci doivent sandwicher la poutre de soutien dessous sous peine d'être structurellement insuffisants. Ce qu'on voit ici et dans les images suivantes. Ca fait peu d'ancrages, et donc les ancrages doivent être en conséquence, soit ici des tiges M12 et non pas de simples torx de 4.
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Les ancrages perforant la tôle ondulée, ils détruisent donc son étanchéité. Cela implique deux mesures. La première est que la perforation doit avoir lieu un sommet et non pas un creux d'ondulation. La seconde est qu'il faut étancher autour de l'ancrage. Ce qu'on voit ici avec un caouchouc sur lesquel viendra poser le rail alu qui soutiendra les capteurs, avec une grosse rondelle et on gros écrou qui compresseront le tout ensemble.
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Mais entre le fond du capteur et le caoutchouc, un profil en U veillera à écarter le fond du capteur de l'ondulation de la tôle, ceci parce que le fond du capteur est en bois, et qu'en cas de forte pluie l'eau qui coule dans les ondulations aura des projections et viendra mouiller entre le bois et le caoutchouc. L'eau à cet endroit est protégé du soleil, du vent, et de la chaleur par l'isolation du capteu, elle a donc toute latitude pour stagner pendant des semaines et pourrir le bois du fond du capteur. Donc ce rail alu qui empêche cela. Vous en apprenez des choses à espionner sur le site de Sebasol, n'est-ce pas ?
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Une autre vision du m'ême rail alu. On voit bien qu'il est latéral sur le toit.
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Une image des conduites d'alimentation dans l'espace entre le fond du capteur et la tôle ondulée du toit. On voit que cela a été étanché. Il manque de l'isolation mais c'est très difficile d'en mettre dans cet espace de quelques cm. Et ce n'est que pour 2 tubes. Quand on pense aux capteurs industriels en ligne sur des toits d'immeubles, tous connectés les uns aux autres par des raccords de 10cm à peu près en haut et en bas, et tous sans exception non isolés. Mais les capteurs sont les 'meilleurs du monde' et ça permet d'ignorer même les lois de la physique car c'est la Magie du Progrès...
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Voici de quoi ca a l'air sous la charpente. Ici le bois à coté du vélux était trop faible et on a renforcé par un plot.
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Un autre remfort sous charpente.
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Les chevrons très espacées de l'ancienne charpente, qui n'auraient pas permi de fixer les capteurs 'à la classique' Sebasol.
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Ici un 'pont' fait avec une grosse poutre entre deux chevrons espacés de l'ancienne charpente, ce qui permet de tirer les ancrages en latéral qu'on a vu aux images précédente par dessus. Ca permet de pas avoir à viser un chevron, et donc de sortir les ancrages aux endroits ad hoc pour fixer les éléments faits en atelier qu'on va monter sur le toit (voir première image).
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Eléments qu'on monte donc à présent sur le toit
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Ceci fait on peut alors continuer à la classique. Remarquez qu'à la classique ca veut dire qu'il y a un seul grand champ solaire de capteurs jointifs, et que donc le ratio périmètre/surface est beaucoup plus faible que dans les champs solaires faits avec des capteurs industriels individuels, qui tous perdent par leur propre périmètre. Le résultat final eet une compacité sur le toit que presque personne arrive à battre, ce qui veut dire d'une part mois de pertes et donc plus de production, et d'autre part épargne de ressource-surface de toiture (que d'autre vont bien sur gaspiller tout en se pensant des génies). Ce qui revient à dire que si on devait faire un concours ou la surface de toiture à disposition est limitées, on gagnerait le concours non pas parce que le capteur serait incroyable de la mort-qui-tue, mais simplement parce que la surface d'absorbeur actif qu'on pourrait mettre sur cette surface de toiture serait supérieure à tout ce que les autres pourraient mettre. Et c'est le m2 d'absorbeur utile qui produit, pas les m2 inutiles entre les capteurs ou les tubes (pour parler des tubes sous vide).
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On passe tout le travail classique qui est déjà illustré par des centaines de photographies ailleurs sur le site, pour montrer l'aspect que ca a une fois fini.

Les tôles noires autour sont les mêmes que celles que les installateurs et autoconstructeurs utilisent pour les champs solaire sur support contre façade ou dans le terrain. C'est possible car un champ ainsi apposé est dans la même situation 'suspendue' qu'un champ sur support, sauf que très proche du 'terrain'. Il a bien sur fallu bien choisir les dimensions du profil alu sous peine de voir les tôle de ferblanterie percuter le toit. Mais un installateur digne de ce nom, est justement formé pour réfléchir, sinon il ne mériterait pas ce nom.
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A présent sous la charpente, arrivée des lignes chaude et froide. Il y a l'air d'y avoir 3 lignes mais l'image est trompeuse. Il y a deux lignes l'une derrière l'autre, dont l'une cache l'autre. Les deux montées à droite sont en fait des purges.
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Arrivée et redépart des lignes de distribution. Isolation en 25mm Armaflex HT.
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Lignes qui courent sur le plancher du galetas.
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Et qui finissent par plonger dans la courette technique en direction de la chaufferie.
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A orésent la chaufferie. Comme souvent dans ces espaces cougnés, il n'a pas été possible de faire une image parnoramique. Voilà donc le premier chauffe-eau
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Et un bout du second.
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Ici le second
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Le chauffe-eau solaire étant en préchauffage sur celui de postchauffage chaudière, il a la caractéristique de n'être.... pas un chauffe-eau, mais un accumulateur combiné à spire. Il n'est en effet en préchauffage pas nécessaire d'avoir un volume d'eau sanitaire, vu que la réserve tampon pour éponger les pointes se situe en aval avec dessus une grosse chaudière pour éponger les pointes. Un 'réchauffeur en ligne' avec la réserve d'énergie dans l'eau morte va donc tout aussi bien. Et ca permet d'éviter des problèmes d'entartrage et de légionelloses, tout en ayant plus de choix dans les volumes et les dimensions. Ce qui est le nerf de la guerre dans les rénovations. Vous en apprenez des choses à espionner sur le site de Sebasol, n'est-ce pas ?
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L'installation solaire ne charge que l'un des deux, en situation classique de précauffage. L'autre est le chauffe-eau d'appoint chargé par la chaudière. Mais pour bénéficier de tout le volume pour le solaire, il y a brassage entre les deux et réinjection sélective de la recirculation dans l'un ou l'autre. Ces procédures s'apprennent au cours de base et lors des formations poussées pour les autoconsructeurs. C'est le coeur du métier et oui, ça veut dire qu'il vous faut soit vous faire une idée, soit vous faire plus qu'une idée en devenant autoconstructeur...
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Ici soupape sanitaire de la spire du chauffe-eau combiné de préchauffage
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Ici les deux vases d'expansion, un du circuit solaire, et l'autre du volume d'eau morte du chauffe-eau en préchauffage.
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Régulation solaire et qui règles le brassage, l'injection de la récirculation, et l'injection dans le chauffage
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Vanne de choix d'injection de la recirculatiomn
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Et ici le cadeau bonus. Comme le bâtiment est une maison de vacances, il y a essentiellement deux types d'occupations : un gardiennage permanent et des classes qui viennent de manière intermitente occuper entre 50 et 100 lits. Quand ces classes sont présentes le bâtiment doit être complètement chauffé et le solaire thermique n'assure que l'eau chaude sanitaire. Mais quand il y a personne, c'est un gaspillage digne des 30 Funestes que de chauffer un bâtiment vide à 20°C. Le bâtiment est donc juste tempéré à 8°C pour le conserver en bon état. Ca pourrait être 4 ou 2 ou même 1°C comme nous le faisons pour les systèmes en ilot qui se sont libérés de la dépendance aux concessionnaires électriques, mais ici cela demanderait un trop long temps de chauffe pour le ramener à 20°C. Il a donc fallu faire un compromis, qui pourra être ajusté suivant la fréquence des occupations en hiver (l'essentiel est en été). Donc dans le cas de non occupation, cela veut aussi dire non consommation d'eau chaude sanitaire. Un installateur lambda se serait contenté de la situation en disant qu'on le paie pas pour en faire d'avantage et surtout pas penser au niveau de compétence ingénieur pour des clopinettes (il aurait peut-être pas tout tort, là). Mais les installateurs Sebasol ne sont pas de la catégorie lambda, et les nombreuses expériences faites par le réseau et les autoconstructeurs leur permettre de mettre en oeuvre des solutions alternatives avec un relativement faible surcout de matériel et de travail. Et on a cela ici avec cet échangeur à plaques qui permet de dériver la production qui serait sinon perdue faute de consommation/occupation, vers le chauffage, en priorité de la zone de garndiennage, et s'il y a a d'avantage, par exemple en entre-saison, dans la tempérance du bâtiment, ce qui épargne des départs à la chaudière à mazout.

Et après on va dire que le solaire thermique c'est stupide...
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La chaudière. Mazout condensation, 150 kW. Trois fois moins puissante que l'ancienne.
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Quelques images finales. On voit ici que la grande compacité du thermique a permi de placer d'avantage de photovoltaïque. Il n'y a pas eu de remerciement : ce qu'on a pas eu à payer pour n'a pas de valeur.
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