Centres régionaux
 

 Accueil  Que faisons-nous ?  Réalisations  L'équipe  Installateurs  Apprentis  Parrains  Revue de presse  Forum  Contactez-nous  Liens 
Damary anti-obsolescence, lutte contre la malversation/incompétence professionnelle (1294 Genthod) 9m2 ECS avec brassage et 1.5 kWP, rénovation



Une réalisation de Sergio Mazzone. Cet exemple illustre à merveille comment les entreprises pourrissent du matériel fonctionnel pour ensuite "réaliser" plus tard - si ce n'est les mêmes ce seront d'autres - qu'il ne fonctionne pas (qui veut tuer son chien lui inocule la rage). Ce qui est facile avec les propriétaires qui ne sont pas passés par Sebasol et de fait n'y comprennent rien. Et ici en plus avec pour conséquence de neutraliser le solaire thermique, et consommer d'avantage de gaz et d'électricité que jamais !

Un comble pour un autoconstructeur qui a non seulement fait une installation solaire thermique qui a fonctionné comme une horloge sans aucun entretien depuis 2003, mais aussi à l'époque, une installation photovoltaïque. Quand on sait le coût qu'avaient les panneaux photovoltaïques à l'époque, on imagine sa motivation et d'autant plus à quel point le marché la récompense.

Voici l'histoire. Vers 2017 il déménage aux Philippines avec sa famille et fait emménager sa mère dans les locaux. Peu après la chaudière à mazout rend l'âme et il est projeté de la remplacer par une chaudière à gaz. La tâche est confiée à l'entreprise qui avait posé la chaudière à mazout jadis, dont on ne peut donc pas dire qu'elle vient d'arriver sur le marché.

Se méfiant un peu quand même, l'autoconstructeur confie à Sergio Mazonne, un installateur agréé Sebasol, le coaching de l'entreprise en question. Ce que Sergio Mazzone fait en fournissant un schéma de principe qui dit en dessin ceci : faites la même chose, vu que ca marche et que cela a marché jusqu'ici. Entendre : la même chose avec une chaudière à gaz qu'avec la chaudière à mazout. Bref, quelque chose qu'un lycéen pourrait tout à fait comprendre.

Résultat : l'entreprise a fait un truc si incroyable qu'il ne reste plus que deux solutions. 1) elle a fait exprès ou 2) ses employés ont trouvé leur CFC dans une pochette-surprise. Dans les deux cas la propriétaire a hérité d'une installation à un tel point faussement conçues que le moindre autoconstructeur s'en apercevrait, et qui générait des consommations de fossile et d'électricité directe à tomber. Et il n'est pas impossible que l'entreprise en question se colle des labels à la gloire du développement durable.

Comment le pot aux roses fut-il découvert ? Via l'enseignement populaire, à savoir l'autoconstructeur lui-même qui a visité la chaufferie à l'occasion d'une visite de Noël à sa mère. Voyant le désastre il a alors Sergio Mazzone qui a du aller tout refaire. Voilà pour l'histoire édifiante du marché qui fait la nouveauté qui innove le progrès, dans une civilisation qui s'estime toujours plus compétente alors qu'elle l'est de moins en moins. Le reste est en 3 tableaux ci-dessous, de la main de Sergio Mazzone lui-même. Si vous les comprenez, vous en savez - dans l'hypothèse 2 - d'avantage que l'entreprise de chauffage qui est intervenue sur les lieux.


Galerie

1 : situation juste après l’autoconstruction, boiler solaire ajouté, brassage. Sinon mode hiver : mazout, mode été : électrique
 5
2 : la catastrophe faite par l’entreprise XXXXX en même temps que le changement de chaudière (de mazout à gaz). Les boilers sont en parallèle, le boiler électrique était enclenché et de fait le max. de débit semblait passer par là, en tout cas factures d’électricité élevées. Le brassage ne fonctionnait sûrement déjà plus : pompe complètement grippée, on en est encore à la TEM.

Note de Sebasol : la TEM désigne la régulation solaire posée en 2003, toujours fonctionnelle, qui a donc été conservée sauf que la configuration technique ne correspondait plus à ce qu'elle était sensé faire et que l'entreprise XXXX n'a rien demandé à ce sujet, ce qui nous ramène à nouveau aux hypothèses 1) et 2) du texte de présentation pour l'explication.
 10
3 : ma transformation : suppression du brassage, les boilers en série, le corps de chauffe électrique arrêté, le boiler électrique, qui heureusement avait un échangeur, vient comme volume additionnel (pas sûr qu’il ait 500 litres, plutôt
400 je dirais) du boiler principal et le solaire passe à travers. Pour le refroidissement, astuce avec la TEM : sonde accu bidon à temp. Ambiante, variante 4, quand le boiler a 70 degrés, la régule croit aller charger l’accu, elle
continue à tourner jusqu’à ce que le boiler descende sous 70 degrés (consigne ballon : 70).
 15


Copyright © 2024 Sebasol. All rights reserved.