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Immeuble La Clarté (1936 Verbier) Sauvetage de champ solaire existant non Sebasol par du Sebasol, 45m2 ECS et appoint chauffage, rénovation



Un sauvetage d'un champ non Sebasol à l'origine, par Michel Carron, Rhyner énergie Sarl. On va livrer ici des données que vous ne verrez nulle part ailleurs, mais cependant on va pousser le texte plus loin de quelques lignes, ce qui fait qu'il va disparaitre à moins de cliquer ... pour voir la suite.

Toujours là ? C'est donc que vous êtes intéressé au point de vous bouger le minimum syndical qui consiste à cliquer. Et que donc vous méritez les informations qui vont suivre. Lesquelles nous on couté en temps bénévole bien plus que la fraction de seconde que vous avez prise pour cliquer. On peut donc se dire qu'avec vous peut-être on a pas travaillé pour rien. Bien.

Récré. Il y a deux mille ans vous auriez fait 500 km à pied pour aller voir une personne capable de résoudre votre problème. On est bien donc dans l'époque "des petits hommes grassouillets" comme disait Georges Orwell en parlant du futur qui venait. Et donc avec raison, comme sur beaucoup de choses qu'il a écrite. Et "l'effort" actuel est donc proportionné à notre époque. Ce qui fait que d'autres que vous n'auront même pas lu la phrase jusqu'au bout (trop fatiguant) et donc même pas cliqué... Donc même si c'est ultra-minimaliste, c'est donc quand même une forme de justice, proportionnée à notre époque de "petits hommes grassouillets" (que les femmes se rassurent, pas de discrimination, elles sont concernées aussi) que de faire mériter les informations que nous avons mises sur ce site. Fin de la récré.

D'abord contexte. Sur la première image de la galerie (non pas celle que vous voyez ci-dessus qui montre le champ solaire réparé. Descendez voir la galerie) vous avez l'aspect du champ solaire avant réparation. On voit que les capteurs sont à une pente d'environ 30°, ce qui est faible pour de la montagne, on y reviendra. Il s'agit d'une ancienne installation qui a souffert de la neige tombée des sapins qui sont derrière. Un tel événement de montagne n'est pas typique du solaire thermique. La victime aurait pu être un champ photovoltaïque, une serre, une véranda. Les sapins ça pousse et la situation change donc après des années. Il est étonnant que personne n'y ait pensé. C'est une illustration du hors-solisme et de la pensée abstraite dans lesquels se complait dorénavant notre civilisation, qui croit que les petits dessins sont éternels et que la carte c'est le territoire.

On voit qu'une partie des verres trempés a été détruite, et que les autres capteurs ont souffert. Il a été décidé de les remplacer tous. Ils furent livrés à l'origine par la maison DUCAPTEUR. Cette maison existe encore (du moins,son nom existe encore, car peut-être appartient-elle aux Chinois ou aux GAFAM à présent). Mais les capteurs en cause depuis bien longtemps plus, remplacés dans la gamme DUCAPTEUR par d'autres puis d'autres puis d'autres puis d'autres tous plus de la mort qui tue que les précédents, comme le veut l'idéologie du Saint Progrès (sous-entendu technologique : il n'y en a plus d'autre de nos jours). Ce qui veut dire qu'il n'est plus possible de les remplacer par les mêmes. Et donc qu'il faut en trouver d'autres qui s'adaptent peu ou prou aux dimensions du support, en particulier aux inter-distances de tiges métalliques. Et quand même les adapter tout en respectant aux normes statiques. Tout ce que l'immense majorité des installateurs, de plus en plus hors-sol et hors compétence humaine dans une civilisation de plus en plus soi-disant "augmentée", n'arrivent plus à imaginer faire. Et donc encore moins à faire.

Pour illustrer cela, des offres ont été demandées et voici les chiffres. Oui ceux que vous ne trouverez nulle part ailleurs que sur ce site de Sebasol. Ailleurs, c'est juste du storytelling que vous aurez. Mais si vous êtes croyants...

Surface originelle nette (= surface d'absorbeur nette) : 39m2

A. Devis pour remplacement du tout (= tiges métalliques et capteurs) par le bureau DUBUREAU mandaté en premier lieu, et ceci avec des capteurs choisis par DUBUREAU : 50`000.- (pour 42.5m2 nets) à 30°. Soit donc 1175.- le m2. On ne sait pas si c'est TTC. Probablement pas car c'est une pratique courante du commerce que d'énoncer un prix HT pour faire moins cher, et ceci même à un client final qui ne pourra pas récupérer la TVA.

B. Après contact avec DUCAPTEUR en by-passant DUBUREAU, devis pour le remplacement du tout (= idem A) par de nouveaux capteurs de la gamme DUCAPTEUR, par un installateur Sebasol : 40'000.- (42.5m2 nets) à 30°. Idem inconnue sur le TTC. Donc déjà 20% moins cher. Et oui, on peut en déduire que la différence c'est ce que se prend DUBUREAU pour le pas avoir à réfléchir comment faire. C'est ce qu'on appelle en ce pays "une civilisation qui fait de la haute valeur ajoutée". On vous laisse juger de la haute valeur ajoutée qu'apporte l'idéologie quand elle permet de se sucrer.

C. Toujours après contact avec DUCAPTEUR, et avec des capteurs DUCAPTEUR, mais en récupérant les piliers existants par installateur Sebasol, qui s'est creusé le plot généraliste qu'il a pour ce faire (ce que DUBUREAU aurait pu aussi faire s'il avait été capable de le faire, mais alors pour 20'000.- ...) : autour de 30'000.- TTC (pour 35.4m2 NETS) à 30°. Soit 850.- le m2 TTC.

D. Installation Sebasol avec capteurs Sebasol et nouveaux piliers adaptés sur les supports béton, par l'installateur Sebasol : 32'800.- TTC(pour 45m2 nets) à 60° (de pente). Soit 730.- le m2 TTC et à une pente ou le travail est difficile. Note : il n'y a que les installateurs Sebasol qui ont le droit de faire du Sebasol. Ca voyez-vous, comme il n'y a pas d'usine, il n'y a pas de capteurs Sebasol en vente dans le commerce, et il n'est donc pas possible de se faire briller une compétence qu'on a pas en les achetant. La compétence liée au capteur Sebasol, c'est celle de l'autoconstructeur ou de l'installateur Sebasol. Cela s'appelle compétence humaine et relocalisation. C'est ce dont les autres parlent et ne font pas.

On rappelle qu'il s'agit d'une réparation, dans des conditions difficiles. Si vous n'êtes pas hors-sol, vous réalisez sur les images que c'est en plein champ en pente, sans accès par une route. Pas de plein pied avec un parking devant. Donc pas une situation pour "petits hommes grassouillets" déjà fatigués d'avance.

Récré. Une anecdote de grassouilletude ? Il était une fois un camion d'une entreprise Suisse avec un chauffeur Suisse qui devrait livrer 500 kgs d'alu sous forme de profils de 6m de long de 2kgs chaque. Ces profils étaient liés ensemble par des lanières coupables à la cisaille, sur une palette au centre du camion. Après téléphone avec le chauffeur, un membre de Sebasol est sur place pour aider à réceptionner la marchandise (alors que le déchargement est l'affaire de l'entreprise qui livre). Le camion arrive. Le chauffeur gueule parce que sur place il n'y a pas 1) un clarc pour décharger sa palette, 2) un pont de déchargement d'au moins 6m de large pour décharger la palette (qui peut pas l'être en long, vu les 6m des profils). Sur le camion il n'y a même pas de transpalette manuel pour pousser la palette près du bord. Qu'à cela ne tienne, le membre de Sebasol dit au chauffeur que c'est pas la mort, vu que les profils font 2kgs et qu'il y a 500 kgs il y a donc 250 profils, et si on coupe les bandes et on les descend en bas du camion par 10 à la fois ca fait 20 kgs à deux donc 10 par personne ca devrait être supportable comme poids et donc 25 déchargements en mode sieste à 30 secondes le déchargement soit grosso-modo 15 minutes. Le chauffeur veut pas en entendre parler. Il passe une demi-heure à discuter à son I-doudou avec son entreprise (où sa belle-mère ? Car impossible de savoir il discutait en Suisse allemand). Et ensuite il repart sans avoir déchargé. Suite à cela l'entreprise envoie une facture pour "pas avoir pu décharger". Y a pas de petits profits en Suisse alémanique, ce doit être la définition "smart" de la "création de richesse" selon les Gnômes de St-Gall : être fatigué et le facturer. Et dire qu'on avait pris cette entreprise parce qu'elle était Suisse. La prochaine fois on prendra des Polonais ou des Roms, qui ont pas peur d'avoir un corps et qui, comme quand on était tout fiers de le montrer à la maitresse à l'école enfantine, savent encore attacher leurs lacets. Fin de la récré.

Revenons à nos moutons et à la question de la pente, car c'est important : on est en montagne et en ECS et appoint chauffage. Tout autoconstructeur le sait : en montagne il faut de la pente pour que la neige reste pas sur les capteurs d'une part. Et en appoint chauffage il faut de la pente car les besoins sont en hiver d'autre part. En fait, si le champ solaire originel avait été mis d'entrée à 60°, du fait de la conformation du terrain (la neige est tombée sur le champ depuis l'arrière, un champ à 60° aurait été plus loin en avant comme on le voit sur l'image et donc une partie de la neige serait tombée au sol et non pas dessus, la neige restante aurait peut-être glissé/rebondi sans dégât du fait que la force d'impact aurait été plus faible vu que celle-ci est fonction ici du cosinus de l'angle, qui vaut 0.5 à 60° vs 0.87 à 30° soit 42% de force en moins), il est possible qu'il aurait échappé aux dégâts.

Mais ceci est une autre histoire : si le conducteur n'avait pas bu, il ne se serait peut-être pas écrabouillé contre la pile du pont. Ce qui compte, c'est de voir c'est que Sebasol fait plus de surface, et plus de pente, pour 60% du prix, et avec du travail local, sans engraisser intermédiaires ou Chinois. Et le champ qui sera construit sera réparable pendant des siècles. Si on le veut bien. Ce qui veut dire qu'il faudra tordre le cou à la Croissance et au Progrès que promeuvent les fous qui tuent la planète en déclarant la sauver.

En attendant, si vous avez du solaire thermique à faire durer des siècles... vous savez à présent qui appeler.










Galerie

Ici c'est l'installation originelle suite au sinistre. C'est pas une installation solaire thermique telle qu'on la construit naturellement, merci de bien le réaliser.
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Dito, vue arrière
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Dito, vue de loin. 15.08.19 : les images après réparation arriveront une fois celle-ci terminée.
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Mise en place des piliers. On voit bien la place qu'on gagne sur l'arrière grace à la pente.
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Vue arrière. Cadô bonus de génie civi que même des profs d'école technique savent pas mais qui est sur la doc de base (avec des disaines d'autres choses) des autoconstructeurs Sebasol : c'est sur le pilier avant qu'agit la force. Il n'y a pas de force sur le pilier arrière. C'est pour cela que sur l'image précédente, il n'est pas solidarisé avec le pilier béton originel, qui sert dorénavante juste de 'protection dans le dos'. Le fait de monter ce pilier béton si haut indique que les gens qui ont fait le support à l'origine ne savaient pas cela. Ou bien qu'ils voulaient vendre du béton...

Comme la force est sur le pilier avant, celui-ci doit être court de d'un certain diamètre. C'est ce qu'on peut deviner (mais pas bien) sur l'image précédente et celle-ci. Combien court et combien le diamètre, ça on va pas vous le dire. Faites un calculs de Wx ou bien faites autocontructeur Sebasol ou bien faites la formation d'installateur Sebasol.
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Les réparateurs à l'oeuvre. Remarquez - effet de la pente et du terrain dont il a été parlé dans l'introduction - la nécessité d'amener moult échelles sur place.
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Et voilà le champ réparé ! On reconnaitra que ça en jette ! Notez qu'on aurait aussi pu peindre les lambourdes en noir pour que ca en jette encore plus. Mais ca fait des heures, et cela n'apporterait rien au rendement du champ de capteurs. On ne doute néanmoins guère que des gens à qui dans le domaine si on tordait le nez il en sortirait du lait, diront que 'ça fait bricolage' parce qu'on voit le bois (et quoi, vous avez quelque chose contre le bois ?).

Autre chose déjà des disaines de fois répétées mais on va le refaire encore une fois. Le périmètre de ce capteur de 45m2 net est de 46ml. Si vous vous reportez à la première image, vous pouvez voir que le champ originel était formé de 18 capteurs non jointifs. Comme les dimensions horizontales sont restées les mêmes, on peut calcule assez facilement le périmètre total et il valait environ 130ml. Donc le 'bricolage' a gagné environ 65% du périmètre. A présent quelque chose que n'importe quel autocontructeur sait : les pertes d'un capteur plan-vitré c'est grosso-modo 70% par le verre, 20% par le fond, et 10% par les bords. Ca veut dire qu'on a ainsi économisé 0.65*0.1 = 6.5% des pertes. On vous assure que ca fait plus sur le rendement que les patafioles de % gagnés par tel ou telle 'nouvelle couche sélective' ou autre 'sous-viderie mais avec du gaz' de la mort qui tue, et à un coût qui n'a rien à voir. Et si l'interdistance entre les capteurs c'est du vide inutilisé, et comme ce vide inutilisé n'est pas du capteur, vous pouvez calculer la perte de surface utile de la première solution. Là c'est pas trop compliqué ; à l'origine il y avait 39m2 nets et à présent il y en a 45. Donc on aussi gagné 15% de surface active pour le client. Gain obtenu avec le surcoût hallucinant qui consiste à avoir la surface à 730.- le m2 TTC au lieu de 1175.- (comme on a pas le prix pour la surface originelle, on prend celui de la réparation 'à peu près à l'identique' pour les 42.5m2 de la variante A. On peut pas être moins cher au m2 que si c'était que 39). Et peut-être TTC (sinon vous ajouter encore un gain de 7.7%).

Donc a la fin résultat des courses : le m2 40% moins cher, les pertes 6% de moins, et la surface active 15% de plus (et peut-être encore un bonux de 7.7%). C'est pas peu dire que notre 'système à bricolage' est nul :-) Tellement nul que tous les génies du high-tech vont avoir de la peine à s'aligner. Au même prix et sans se faire perfuser, cela va sans dire mais mieux en le disant.
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