Une installation solaire dont la surface n'est pas encore définie, car dépendante d'une procédure d'autorisation actuellement disputée (texte écrit en 2022 et modifié à mesure des développements), l'installation étant dans une zone village sensible du point de vue des Monuments Historique. Il va falloir soigner l'intégration.
Par cela il faut entendre que les capteurs doivent être intégrés (c'est la base à Sebasol), mais au minimum qu'ils devront remplacer une surface de tuiles parmi les quatre différentes qui constituent actuellement le toit. Vous nous direz qu'un toit constitué de 4 surfaces de tuiles différentes, et qui donc ressemble à une couverture rapiécée, n'est pas en soi particulièrement esthétique. On vous dira que c’est affaire de goût. Mais comme c'est là depuis longtemps, ça ne gène pas les MH, au contraire de remplacer une coloration de tuiles par une autre coloration sous forme de verres solaires, qui là peut poser problème. Suivant la décision juridique ou la négociation à l’amiable, le champ pourra être un 30m2 en intégration à façon sur le toit avec des verres classiques, à 49.5m2 avec des verres en couleur. A ce moment il faudra en mettre plus, car moins performants, et ce sera un saladier plus cher. Sauf que le surcoùt sur l’installation originelle prévue à 36m2 sera pris à 50/50 par le DIREN et les MH, ce qui montre que les lignes bougent et qu’il y a une réelle volonté de sortir de ce genre de conflit entre solaire et patrimoine par le haut. Si bien sûr une couleur est plébiscitée par la commune, qui doit encore se déterminer sur ce point via un test grandeur nature avec des échantillons. Et si non il faudra remettre l’ouvrage sur le métier.
Est-il utile de dire qu'à part à Sebasol, dans le domaine de l’énergie, personne ne se préoccupe guère de ce genre de chose dans le solaire thermique. Et on ne parlera pas du photovoltaïque (PV pour les intimes), où la tendance dominante - et logique avec le capitalisme - est de crépir le plus possible, voire de détruire du territoire ou de la terre cultivable, et au diable la beauté, ou la biodiversité dont nous sommes pourtant bien plus dépendants que de l’énergie. C’est bien peu de chose pour les dents qui rayent le parquet à la perspectives des profits rendus possibles par les subventions (le self-made man c’est pour les discours du Premier Août). Et merci à Xi Jinping et au sang chinois aussi qui rend ca si peu cher. |
