| Vue de la construction.
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| Vue du champ de capteurs. Intégration impeccable par Stéphane Krattinger, un installateur aggréé Sebasol.
Stéphane Krattinger fait des installations solaires sous supervision Sebasol mais dans ce cas précis il est venu juste faire la ferblanterie. L'autoconstructeur, comme son nom l'indique, ayant autoconstruit le reste. L'autoconstructeur avait tout d'abord demandé des offres auprès des ferblantiers locaux mais suite à des problèmes pour obtenir des prix clairs, un lumière rouge de bon aloi s'est mise à clignoter sur son tableau de bord et il s'est souvenu à propos de nos mises en garde. Il a donc fait appel à nous et après examen nous avons décidé de faire appel à un ferblantier agréé. Une ferblanterie réalisée par un ferblantier Sebasol qui connait le label de qualité SPF172 sera conforme et impeccable.
Malgré tous nos efforts et avertissements dans la doc technique, on ne peut pas assurer qu'un autoconstructeur ne se fera pas enfumer. De part les grandeurs et misères des économies locales qui permettent la survie des biotopes particuliers, s'il y a de par les villages des artisans géniaux qui envoient aux galeries des horreurs les machins industriels, il y a aussi des bourrins incroyables dont on demande parfois comment ils ont pu obtenir leur CFC. Non seulement ils se font un point d'honneur à bouziller le boulot mais en plus certains ne se privent pas d'être cher !!!
Moralité : si vous avez une lumière rouge au tableau de bord NE L'IGNOREZ JAMAIS.
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| Le profil sort de la ferblanterie, la gomme est assez longue pour l'être encore suffisamment après qu'elle aura perdu quelques cm sous les UVs dans quelques années.
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| Gomme U sur la tranche externe qui empèche le contact électrostatique entre l'alu et le cuivre.
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| On met cet image car on aime montrer les belles ferblanteries sur les beaux champs solaires en intégration. Cela nous console des bourrineries ou des krakras apposés vomis sur les tuiles.
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| Dito
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| Dito
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| Pierre Rossel indique du doigt le lieu ou les lignes solaires passent dans l'isolation périphérique (18cm, ce qui est un standard dans un bâtiment Minergie, mais si vous pouvez mettre plus, mettez plus : vous vous remercierez le jour ou vous serez dans le Pic du Pétrole).
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| Chauffe-eau et groupe hydraulique avec la vanne 3 voies de stratification. Chose intéressante à voir aussi, c'est comment l'autoconstructeur à isolé le Jenni (= accumulateur combiné). La doc technique indique comment s'y prendre et le centre régional fourni les scotch adaptés, mais la finition est du ressort de l'autoconstructeur. Ce dernier peut ne rien faire, car les isolations sont dotées sur leur face extérieure d'un film qui permet l'encolage et évite à la laine de verre de se disperser partout. Après tout, on ne vit pas à la cave et un Jenni, même si c'est beau, ca devient montone après 10mn de contemplation. L'autoconstructeur peut payer le prix et se doter d'un manteau PVC ad hoc, qui fera son Jenni joli (option prise par les installateurs Sebasol pour leurs clients, car dans le clef en main les finitions ont leur importance pour la réputation de l'artisan). Ici l'autoconstructeur a choisi une option intermédiaire assez intéressante : il a simplement été acheter une bâche plastique souple et robuste, du genre qu'on utilise pour couvrir les parquets quand on fait de la peinture en un peu plus robuste, et il a emballé le Jenni avec. Résultat étonnant de simplicité et parfaitement esthétique. A bon entendeur.
Note : c'est pas de la grabouille minimaliste : le Jenni fait 2260L et non pas 700 comme on peut commencer à le voir dans certains Kits de Nains pour l'eau chaude sanitaire et le chauffage en France, il y a 20cm d'isolation autour. Les isolations hydrofuges autour des lignes sont en 25mm minimum, et non 13mm comme on trouve souvent. L'autoconstruction, c'est l'assurance du luxe !
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| Mitigeur entre vis de rappel pour un changement aisé. Le siphon anti-thermosiphon sur le départ chaud ECS, au-dessus du mitigeur, devrait être désisolé pour empécher que par conduction sous l'isolation l'eau ne chauffe jusqu'au niveau du mitigeur. Si cela arrive alors c'est perdu, car la ligne remonte après le mitigeur, comme on le voit. La ligne après le mitigeur devrait par contre être isolée et elle l'a probablement été depuis.
Suite des explications un peu plus loin, à l'image qui traite de la distribution ECS.
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| Groupe hydraulique solaire avec départ de la soupape
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| Zigzags pour allonger la ligne vers le vase d'expansion
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| Vase d'expansion solaires et du Jenni. Avec vannes d'isolation pour permettre leur vidange et leur changement aisé (ce qu'il peut y avoir comme petits luxes dans une installation d'autoconstructeur!!!)
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| Gros plan du départ vers le vase d'expansion du Jenni, avec le manomètre qui indique la pression au point le plus bas du Jenni et donc de tout le système de distribution chauffage.
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| Départ/retour distribution chauffage AVEC LES SIPHONS OUI C'EST GENIAL cet autoconstructeur a réussi à faire faire les siphons anti-thermosiphon à son chauffagiste !!! Une rencontre magique entre un autoconstructeur qui à les nerf pour faire respecter la doc technique et un chauffagiste qui est disposé à écouter. Cela valait la peine d'être relevé.
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| Distribution ECS après le mitigeur, pas encore isolée, qui donne sur des nourrices en sanipex. Sans la présence des siphons anti-thermosiphon en sortie de Jenni sur la distribution sanitaire, le Jenni chaufferait le bâtiment via la distribution ECS, y compris en entre-saison évidemment. Toute cela constitue du stock perdu pour le chauffage : le Jenni baisserait inutilement de température et évidemment la PAC partirait plus souvent et on donnerait à l'autoconstructeur une belle médaille de bon consommateur d'électricité.
Les explications données ici pour la distribution ECS sont aussi valables pour la charge et distribution chauffage, d'où notre satisfaction énoncée à l'image précédente.
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| Il s'agit d'un bâtiment Minergie à neuf. Vue sur le monobloc de ventilation à récupération de chaleur sur l'air.
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| Système de chauffage au sol par PAC sol-eau. Vue de la PAC. La PAC charge le Jenni à basse température. Une partie des 370 heures gagnées par Pierre Rossel sur son voisin vient de là : si le solaire chauffe le Jenni suffisamment, et n'oublions pas qu'on est à BASSE température (il n'y a aucune difficulté pour une installation solaire thermique pour atteindre 35°C même au coeur de l'hiver pour peu qu'il y ait un peu de radiation), la PAC se repose. De plus si le bâtiment est bien isolé (ISOLEZ ISOLEZ ISOLEZ comment faut-il le dire ?) alors le solaire peut assurer tous les épisodes de chauffe intermédiaires ou il n'y a besoin que de quelques kWh pour maintenir le bâtiment, sans compter bien sûr le préchauffage même lorsque les besoins sont plus importants. 370 heures sur 500 ca fait combien au juste ? 74%... On peut comprendre que les vendeurs d'électricité pleurent.
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