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Ruggli (1727 Corpataux) 6m2 ECS sur marquise,construction à neuf



Une installation de 6m2 pour l'ECS en marquise sur un bâtiment de style moderne. Les exigences de l'architecture moderne alliées à celle de la préservation du bois vont nécessiter des précautions en matière d'infiltrations et une ferblanterie d'un style particulier. Cette installation est en effet emblématique pour enseigner les précautions à prendre quand on travaille avec du bois soumis à la pluie en extérieur. Beaucoup de points sensibles sont abordés via les images qui vont suivre. Les premières images commentent la construction au moment où la ferblanterie n'est pas encore posée. Les images de fin permettent ensuite de commenter le travail du ferblantier.

17.05.2018
Q : 'Salut Dominique. Ca faisait une paie. Ton installation va toujours bien ?'
R : 'Salut Pascal, Oui mon installation fonctionne très bien et sans aucune panne depuis 10 ans. La seule chose que je dois faire est baisser en été la temp max de l'accumulateur à 50 degré de la charge continue. En hiver je mets sur 65 pour ne pas perdre les quelques degrés accumulés.Salutations Dominique'






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Salut Dominique

Ca faisait une paie.

Merci pour le message. Ton installation va toujorus bien ?



Galerie

Printemps 2008. Vue de loin du bâtiment. Quand on vous disait "architecture moderne" on ne mentait pas...
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Printemps 2008. "Les yeux regardent, mais ils ne voient pas". Une des choses les plus importantes que nous tentons d'apprendre et de transmettre aux apprentis et aux autoconstructeur, c'est de regarder ce qui est visible. C'est une attitude mentale de manière générale assez opposée à celle de la plupart des ingénieurs et des vendeurs, qui sont souvent obsédés par les notions abstraites de rendement ou de schéma technique et pour lesquels la "réalité des simples choses" est d'une nature inférieure, sensée se résoudre d'elle-même. Que voit-on sur cette image ?

1) Le champ solaire n'est pas parallèle à la pente du toit, ce qui revient à dire que la ferblanterie devra peut-être prendre en compte cet aspect. On parle d'un aspect pratique, pas esthétique.
2) la pointe en haut à droite du champ solaire dépasse presque le niveau du toit. Ce n'est pas tout-à-fait le cas, comme on le verra mieux à l'image suivante, mais il s'en faut de peu. Si elle avait dépassé, le ferblantier aurait du trouver des solutions additionnelles pour gérer la pente inverse pour l'évacuation de l'eau.
2 bis) malgré le fait que le sommet droite du champ ne dépasse pas le toit, il dépasse le retour de la tôle zinguée qui protège l'acrotère. Cela veut dire qu'en cas de reprise de la ferblanterie sur la façade, le ferblantier devra gérer le décrochement produit par ce retour.
3) Le support "horizontal bas" du champ, celui qui le soutient en bas et est visible sur l'image, est une barre carrée galva située devant la fin du champ solaire
4) De ce fait, le champ est posé sur des poutres en bois qui le dépassent et reposent sur cette barre. Ce qui revient à dire que l'eau qui s'écoule sur les verres va ruisseler sur le bois.
5) Le support "horizontal haut" du champ, celui qui le soutient en haut, n'est pas visible. Il doit être quelque part contre la paroi, soit collé contre, soit séparé/protégé du ruissellement contre la façade par un moyen futé. C'est un point vital qu'il faut tirer au clair et qui sera abordé dans les images suivantes.
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Printemps 2008. Suite des évidences à voir.

6) la ferblanterie n'est pas posée. Pour l'instant le bois est "à l'air". Il est évident que cela peut aller quelques semaines, mais pas tenir des années sans que le bois sur les bords et sous les profils pourrisse. Ce bois va pourrir, mais pas parce qu'il est mouillé par la pluie. Par fort vent, les façades des chalets sont aussi mouillés par la pluie, ce qui ne les fait pas pourrir pour autant. Il va pourrir parce que d'une part il n'y a pas d'avant-toit dessus pour le protéger du ruissellement. Et d'autre part parce qu'il y a des fentes de raccord entre les éléments en bois où l'eau va s'inflitrer et stagner. L'EAU, en effet, POURRIT LE BOIS QUAND ELLE Y STAGNE et non pas parce qu'elle le mouille. Si le bois peut sécher à l'air, alors il ne pourrit pas. Cela implique qu'il soit vertical et exempt de cavités ou l'eau pourrait rester. C'est pour cela que le fond des champs solaires sur support, et les lambourdes de soutien des champs solaires sur support, n'ont pas besoin d'être traités, pour autant qu'ils sont protégés de la stagnation et du ruissellement de l'eau. Ce qui est la fonction des tablettes de ferblanterie placées autour. Suite de la visite

7) le haut du champ arrive près de la paroi, ce qui revient à dire que la tablette de ferblanterie sera difficile à poser en direction du bas car elle va toucher cette paroi.
8) le raccord de la ferblanterie à la paroi est encore compliqué par l'existence de la purge, qui remonte d'en bas et surgit au milieu (ici dans de l'isolation noire), ce qui fait que le ferblantier devra trouver un moyen de l'emballer tout en garantissant l'étanchéité.
9) la lambourde de fermeture est placée sous le profil et ne le ferme pas par le côté comme d'habitude. Ce n'est pas faux, mais juste inhabituel et plus compliqué. Cela permet de gagner 2x4cm de largeur du champ. La contrepartie est de devoir raboter les lambourdes de fermeture à 84mm au lieu de les utiliser à 100mm comme les autres. Il faut donc espérer que c'était le but recherché parce que sinon le gain de ces 2x4cm de largeur ne vaut pas la peine du travail en plus.
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Printemps 2008. La vue par dessous répond à l'interrogation que nous avions auparavant. Soit que

9) Le support "horizontal haut" du champ, celui qui le soutien en haut, est collé contre la paroi. Ce faisant, il constitue un point de stagnation horizontal, sur toute la largeur, pour l'eau qui coulerait le long de la paroi. Or ce support, au contraire du support bas, est en bois. Il faut donc éviter que de l'eau ruisselle dessus.

Pour empêcher cela, la ferblanterie ne peut à ce moment plus être dirigée en contrebas, pour laisser couler la pluie contre la paroi, avec le développé de 16 cm bon marché d'une simple tablette à 3 plis. Elle doit à présent se prendre sur l'acrotère ou "emballer" de manière à EMPECHER TOUT RUISSELLEMENT sur ce support de soutien. Dans le cas contraire, le support pourrira en quelques années, tout mélèze qu'il soit car le mélèze étant du bois, il pourrit tout aussi bien que n'importe quel bois, et tout le champ solaire s'écroulera. Le développé d'une telle ferblanterie n'est d'une part pas constant, vu que le sommet du champ n'est pas parallèle au toit (cf. remarque précédente). D'autre part sa longueur est beaucoup plus conséquente qu'un simple développé de 16 cm.

La conséquence est donc que la ferblanterie prendra la forme d'un "emballage oblique" qui va s'accrocher d'une manière ou d'une autre à ll'acrotère pour aboutir sur le champ solaire. Cet emballage sera de grand développé et devra laisser passer/entourer la purge, à moins que celle-ci ne soit raccourcie ou dirigée ailleurs. Tout cela va demander une réelle creusée de méninges à la plieuse au ferblantier. Et va de ce fait coûter beaucoup plus cher. Mais les choix de montage effectués font qu'il n'y a à présent plus d'autre possibilité.
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Printemps 2008. Cette vue illustre toujours le même problème de garantir l'absence de ruissellement sur les soutiens du champ, ici à nouveau en bois, mais en bas cette fois. Il aurait été idéal que la barre carrée galva de soutient soit en-dessous du champ mais bien sûr, en ce cas, il aurait fallu réduire la largeur du balcon... De ce fait, cette configuration est peut-être la moins pire des solutions, vu que la pente des supports se fait vers le bas, au contraire du sommet du champ où elle se fait vers le haut. Il n'en reste pas moins que l'eau peut stagner sur le bois et aussi dans les fentes où le champ solaire pose sur les supports. C'est le même problème que pour les chevrons : si l'eau pouvait couler le long des chevrons sans qu'ils pourrissent à la jonction du toit, on aurait pas besoin de les couvrir avec le toit.

Par conséquence, la ferblanterie va devoir aussi emballer ces supports et descendre le long des faces verticales pour finir avec un retour, ce qui représente aussi un développé important.
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Printemps 2008. Dito l'image précédente
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Printemps 2008. Sortie des lignes du bas, avec un autre aspect à résoudre. Ces lignes auraient en effet pu sortir par dessous, comme celles du haut. A ce moment le raccord de la ferblanterie au profil et au chanfrein aurait été libre et facile pour le ferblantier, et ceci même si le profil est coupé beaucoup trop à raz par rapport ce qui est conseillé dans la documentation technique, graphique à l'appui. On aurait quand même pu assez facilement corriger. C'est à présent plus difficile car les lignes arrivent beaucoup trop haut pour que le ferblantier puisse partir avec la même pente à partir du bas du chanfrein...
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Printemps 2008. ... comme on peut le voir sur cette image. Il est nécessaire d'emballer la ligne. Or celle-ci est plus haut que le fond du chanfrein, voire le verre. Une ferblanterie qui partirait en bas du chamfrein devrait REMONTER A CONTRE-PENTE pour emballer la ligne, ce qui créerait une retenue d'eau. La grande tentation sera donc pour le ferblantier de partir directement depuis le verre par-dessus la ligne, en laissant le profil sortir dessous. L'eau à la sortie du profil dégoulinera donc sur la ligne. C'est un moindre mal qu'une contrepente, mais cela fera quand même pourrir le bois. Et cela pourrait avoir des conséquences si la pente de la ligne descend vers la paroi comme on va le voir à l'image suivante.

La seule solution que nous voyons, c'est d'enlever l'isolation existante pour une isolation plus fine, qui permette de gagner les précieux cm nécessaire au ferblantier. Et si c'est possible sans ovaliser ou écraser le DN12 en sortie, plier ces sorties un peu vers le bas de manière à gagner aussi des cm comme l'indique au cours solaire thermique Sebasol la personne chargée de donner le toit et comme c'est visible sur la documentation technique également.
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Printemps 2008. Raccord des lignes à la paroi. Ici c'est assez propre même si les points précédents peuvent créer d'autres problèmes s'ils ont été ignorés. Car dans le bâtiment comme presque partout ailleurs, les choses ne réagissent pas comme chez Lowry dans Brazil (le film) : elles ne se règlent pas toutes seules. De ce fait, un problème non résolu ne va pas se résoudre, mais créer d'autres problèmes en plus de lui-même.

Au niveau de la protection contre les UVs, ces lignes se trouvent à présent sous le champ solaire, elles sont donc protégées contre les UVs et n'ont de ce fait pas besoin de caisson ou de coquille pour cet aspect. Le problème potentiel provient toujours du ruissellement et de la pente. S'il y a ruissellement contre la paroi alors il peut y avoir pénétration d'eau à ce niveau dans l'isolation périphérique, à l'endroit ou la ligne y pénètre. De même, si la ligne froide a une pente descendante du champ vers la paroi, alors tout ruissellement sur cette ligne peut aussi amener de l'eau dans l'isolation périphérique. Nous ignorons de quel type est l'isolation périphérique derrière la paroi, mais la Loi de Murphy étant indépassable, le pire serait qu'elle soit hydrophile, genre laine de pierre. De ce fait, il y a toutes les chances qu'elle soit hydrophile.

Le premier point doit être résolu par la ferblanterie de derrière, qui doit empêcher tout ruissellement contre la paroi cf. quelques images plus tôt.

Le second doit être résolu par la ferblanterie de devant qui doit emballer les lignes tout en laissant le profil par dessus et en conservant la pente, de manière à empêcher tout ruissellement sur la ligne froide.
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Vue du haut du champ
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Printemps 2008. Autre vue, qui montre bien que le bord supérieur droit du champ arrive quasi au-dessus du niveau de l'acrotère, ce qui rend impossible tout raccord simple de la ferblanterie à la paroi. On voit très bien le retour de la tôle d'emballage de l'acrotère et le décrochement qu'il crée à même la paroi.
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Printemps 2008. Après avoir passé dans l'isolation, les lignes se retrouvent au niveau du sol, avant de pénétrer à la cave. Cette jonction va par contre prendre les UVs et sa localisation au raz du sol en fera un met de choix pour les fouines. De ce fait elle devrait être protégée par un petit caisson quand même. On ne peut en outre pas voir ce qui se passe dans le sol. L'image suivante semble montrer que les lignes arrivent assez bas dans la cave, ce qui indiquerait qu'ici à l'extérieur, elles s'enfoncent encore d'une certaine longueur dans le gravier visible sur l'image. Formé de gros boulets, ce gravier ne peut qu'écrabouiller à la longue les isolations en aeroflex ou armaflex, c-à-d en mousse. Il faut se rappeler qu'une isolation en mousse n'est pas un concept abstrait, mais des bulles d'air emprisonnées par un matériau très fin quelconque. Elle n'a donc aucune, mais rigoureusement aucune, capacité structurelle à ne pas se laisser écraser par des charges. Et qu'une fois que ce matériau est écrabouillé, l'air a disparu et même si on enlève par la suite la cause de l'écrabouillée (les pierres qui écrabouillent), la mousse ne va pas comme par enchantement "regonfler" à ses dimensions initiales. Une mousse n'est pas un Toon. Donc plutôt tôt que tard, du fait du tassement du terrain contre l'isolation, il n'y aura plus d'isolation tout court.
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Printemps 2008. Image du boiler en cave, avec comme appoint à mi-hauteur le corps de chauffe électrique. On peut voir au premier plan le vase d'expansion, avec un siphon correct et la vanne d'isolation dans le bon sens. A l'arrière, par-dessus, on voit l'arrivée des lignes solaires (une toujours isolée en aeroflex et l'autre en vetroflex), à peu près au niveau des 3/4 de la fenêtre, qui donne sur un saut de loup. D'où la crainte énoncée à la photo précédente.
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Printemps 2008. On voit ici l'arrivée des lignes.
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Printemps 2008. Vue globale du groupe, VE et chauffe-eau. On peut remarquer que la soupape de sécurité n'est pas encore menée à un bidon. Pour le reste tout est correct : il y a un siphon sur la sortie ECS et ce dernier n'est pas isolé.
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Printemps 2008. De même il y a un siphon sur le solaire.
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Printemps 2008. Vue rapprochée du siphon sur l'ECS et du mitigeur.
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Printemps 2008. Vue rapprochée du bas. Le chauffe-eau HUCH a une espèce de tirette sous l'isolation qui permet de plaquer la sonde contre la tôle au bon niveau. De ce fait, il est possible de faire arriver la sonde par le bas pour la placer à mi-hauteur, entre l'entrée et la sortie de l'échangeur, comme le stipule la documentation technique. Malgré le fait que ce ne soit pas visible, c'est probablement ce qui a été réalisé ici
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Automne 2008. Ici correction de l'entrée des lignes dans la cave. Les boulets ont été enlevés, on remarque que l'isolation a déjà un peu souffert, mais heureusement pas encore trop.
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Automne 2008. Mise en place d'un petit caisson qui protègera l'isolation de l'écrasement, des UVs, et des fouines.
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Automne 2008. Vue de la ferblanterie de derrière, avec un verre enlevé (cassé par le ferblantier lors de son travail par un choc sur le côté (le verre trempé supporte le poids d'un m de neige, mais comme le sécurit, les chocs sur le côté le fait exploser). Aisément remplacé pour un prix très modique plutôt que de remplacer tout le capteur, merci le système entièrement démontable SPF172). Comme dit plus haut, on voit que le bord du champ dépasse sur la droite le pli de la ferblanterie, ce qui a occasionné des suées au ferblantier. On voit que le raccord à la façade passe sous le retour de l'acrotère. La reprise à droite demande du métier, on va voir ce que le ferblantier a du faire dans les images suivantes.
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Automne 2008. Une vue plus rapprochée montre la solutions : une tôle d'un seul tenant avec un pli oblique pour à la fois reprendre l'acrotère et le haut du capteur. On remarque que la tôle avance sur l'absorbeur un peu plus que l'épaisseur de 40 de la lambourde. A priori nous dirions environ 2-3cm. Cela ombre l'absorbeur sur le haut et fait perdre quelques cm2 de surface de captage, mais ce n'est heureusement à première vue pas suffisant pour ombrer la sonde, qui comme chacun sait est dans un doigt de gant brasé contre le tube juste avant l'angle droit qui mène à la sortie.
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Automne 2008. Une vue plus rapprochée montre la solutions : une tôle d'un seul tenant avec un pli oblique pour à la fois reprendre l'acrotère et le haut du capteur. On remarque que la tôle avance sur l'absorbeur un peu plus que l'épaisseur de 40 de la lambourde. A priori nous dirions environ 2-3cm. Cela ombre l'absorbeur sur le haut et fait perdre quelques cm2 de surface de captage, mais ce n'est heureusement à première vue pas suffisant pour ombrer la sonde, qui comme chacun sait est dans un doigt de gant brasé contre le tube juste avant l'angle droit qui mène à la sortie.
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Automne 2008. Cette image montre encore mieux le travail du ferblantier via le pli oblique sur-mesure qui a du être fait pour reprendre le champ. Le dépassement des gommes sur la tôle est une curiosité inutile. Elle pourrait s'arrêter plus bas. L'idée est je pense d'empècher ainsi le ruissellement sur la ferblanterie de pénétrer dans le rail alu, mais en fait cela n'empêche pas plus cela que si la gomme s'arrêtait plus bas -> image suivante
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Automne 2008. Ceci d'autant plus que tout en bas, la gomme arrive à raz le profil. Or on voit au cours que ces gommes EPDM, tout résistantes aux UVs qu'elles soient, rétrécissent au fil des années. De ce fait c'est bien de les laisser dépasser en bas d'environ 1-2cm par module d'absorbeur empilé verticalement, de manière à ce que dans quelques années elles ne soient pas "remontées" et découvrent ainsi le profil alu. Ce n'est rien de très grave, mais cela sera peu esthétique.
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Automne 2008. Vue de la reprise de la ferblanterie de derrière sur le côté gauche. On voit qu'on se prends directement sur la paroi.
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Automne 2008. Traitement du fond. Les lambourdes ont été complètement embalées, de même que la sortie des tubes au centre. Le bois et l'isolation sont ainsi protégés du ruissellement et des UVs.
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Automne 2008. Il y a un problème potentiel qui n'a probablement pas pu être traité à entière satisfaction : le niveau trop haut de la sortie des lignes au centre. Le caisson qui entoure les lignes camoufle à présent ce fait, mais il est très probable qu'à l'intérieur, le niveau des lignes est toujours le même. En effet, si les ligne sortaient plus bas ou dessous (cf. commentaires images plus haut), le caisson arriverait plus bas (lignes sortant devant, comme c'était le cas) ou ne serait pas nécessaire (lignes sortant dessous). On voit aussi que le profil alu donne DANS le caisson et ne passe pas par-dessus. Ce serait d'ailleurs difficile de le faire passer par dessus, car si on se réfère aux images précédentes, on peut voir qu'il a été coupé très près de la lambourde (les exigences de la doc technique sont au contraire de bien laisser sortir le profil). De ce fait, l'eau amené par le profil doit probablement ruisseler sur l'isolation des lignes à la sortie. Par contre, ce n'est pas possible de le voir vu que le caisson dissimule le tout, il est possible que le bois soit efficacement protégé de la même manière qu'aux extrémités gauche et droite (cf. image suivante), par une ferblanterie de devant qui remonte jusqu'au profil et assure que l'eau ne ruisselle pas sur le bois
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Automne 2008. comme on peut le voir sur cette image. La petite tôle de retour sous le profil assure que l'eau ne va pas s'infiltrer entre la ferblanterie et le bois et y stagner, surtout à gauche, là où le retour de la ferblanterie de côté bouche en partie la sortie du profil. Pourquoi d'ailleurs ? Ce n'est pas nécessaire, de nombreuses images sur ce site montrent que les ferblanteries latérales finissent droit, sans retour sur le profil. C'est pour l'esthétisme ? C'est donc un peu curieux et inutilement compliqué et probablement une conséquence indirecte du fait que le profil a été "coupé raz", mais ça joue. Note :
si le profil avait été sorti suffisamment, la petite tôle dessous ne serait pas nécessaire vu qu'il y aurait une goutte tombante naturelle pour l'eau
la question du retour de la ferblanterie latérale par devant ne se poserait même pas, vu que ce serait du masochisme pour le ferblantier d'aller "chercher" pour "emballer" un profil qui dépasse de plusieurs cm la lambourde.
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Automne 2008. Détail de l'emballage des lambourdes de soutien. Le petit pli a à nouveau pour but d'empêcher l'eau qui ruisselle sur la ferblanterie de s'infiltrer entre celle-ci et la ferblanterie de protection de la lambourde de soutien. On remarque un petit espace non protégé sur le côté, qui peut prendre de l'eau par pluie battante oblique, mais c'est mineur.
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Automne 2008. Une dernière image qui montre que l'autoconstructeur a mené la sortie soupape à un bidon (cf. image plus haut, où cette prolongation manquait encore).
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