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| Vue du bâtiment. Une fois n'est pas coutume, les tuiles sont de type provencal
10 | | Le champ s'y intègre comme sur n'importe quoi d'autre
15 | | Ferblanterie de derrière. Attention à ne pas revenir sur le verre de plus de l'épaisseur de la lambourde, soit 4cm
20 | | Petit défaut qui peut avoir des inconvénients. La vis plantée là limite la place sous la ferblanterie pour monter le verre et le retirer. Oui, cette technique permet d'enlever, remettre, échanger le verre et inspecter l'absorbeur, voir travailler dessus, SANS TOUCHER à LA FERBLANTERIE. Ainsi faisons un jeu. Disons que pour une raison quelconque le verre trempé d'un capteur d'une installation solaire thermique explose (ces verres sont tous semblables, d'où qu'ils viennent, ils sont montés ensuite sur les capteurs).
Parenthèse : pourquoi exploserait-il ? Pour comprendre cela il faut comprendre qu'un verre trempé est un verre sous tension. C'est cette tension qui lui permet de résister aux chocs par dessus, mais le rend très fragile face aux chocs par les côtés, ainsi qu'aux défauts de trempe qui peuvent intervenir en usine. Parmi ces défauts il y a : microbulles ou saleté dans le verre, vitesse différentielle de refroidissement dans la trempe, choc qui a enlevé une microparticule sur le côté du verre etc. Ces défauts peuvent générer une faiblesse dans le verre trempé, faiblesse qui peut être inactive pendant des années. Mais il ne faut pas oublier que le verre est un liquide, ultra-froid peut-être, mais un liquide quand même. Tout se réaarrange donc toujours dans le verre et un défaut jusqu'à présent inactif peut alors devenir actif et le verre explose (car les verres trempés, au contraire du verre normal, quand ils cassent, ils explosent en petites particules, exactement comme dans les films). Quand il n'explose pas quand une main mal intentionnée y veille, cela va sans dire. Fin de la parenthèse.
Donc un verre trempé, comme tout ce qui existe ici bas, va vers la mort, malgré la folie du phantasme populaire ou le bagout du vendeur qui aimeraient bien croire le contraire. Que se passe-t-il à ce moment ? Et bien, c'est à ce moment justement, qu'on différencie les systèmes qui sont véritablement PENSéS des autres.
A. Système commercial normal. L'installateur doit commander un capteur entier à l'usine. Le capteur arrive, il faut enlever la ferblanterie (on se place dans la situation de l'intégré, pas du vomi-sur-tuile), vidanger le circuit pour déconnecter le capteur, enlever le capteur (= la boîte), refixer et reconnecter le nouveau capteur, remettre en service. Coût minimal : env. 700.-/m2 au prix de détail pour le capteur. Temps minimal : une demi-journée. Note : si vous avez acheté un capteur krakra chinois pas chir'mon frir', vous pouvez vous brosser pour retrouver le même 5 ans après, ce qui va vous générer d'autres problèmes à ce moment... Quant au vendeur du capteur chinois, et bien il sera à l'autre bout de la galaxie. On vous auras averti. On sait que ce genre d'avertissement ne sert à rien, mais c'est alors bon d'entendre au téléphone les gens avertis se plaindre d'être dans la situation exacte qu'on leur avait prédite. Il faut de la sélection naturelle chez les créatures.
B. Système Sebasol. L'installateur arrive avec un aspirateur industriel, aspire tous les débrits de verre, puis remet un verre. Coût : 70.- pour le verre et 1/2 h de travail. Quand on vous dit que ce système est pensé, c'est pas rien que pour l'optimisation de la cacahuète de % de rendement dont le vendeur vous rebattra les oreilles. Alors qu'au surcoût de la solution A sur la solution B pour la réparation ci-dessus, il faudra 100 ans au capteur boite pour récupérer cette argent sur la cacahuète de % gagnée !
25 | | Deux doigts seulement, un petit risque d'accumulation de feuille, là. Aurait pu faire mieux, le ferblantier.
30 | | Une vue de la plaine du Rhône depuis le toit en question.
35 | | Heu... Bon, c'est pas notre rayon, mais on en pense pas moins très fort. Ce défaut a d'ailleurs été corrigé par le propriétaire depuis. Comme quoi notre site ne sert pas rien qu'au solaire.
40 | | Voilà encore une réparations suite au fait que le ferblantier à bourriné la sortie des profils en les coupant à raz, malgré tous nos avertissements, comme à 50% de l'habitude. Ici, au contraire de chez Fagherazzi, le ferblantier a pensé un pas plus loin, vu qu'il a fait la sortie en aluminium, même métal que le profil. C'est déjà inhabituel. La réparation est à présent satifaisante. Mais bien sûr, faire juste tout de suite aurait épargné des heures de travail. Apprentis, autoconstructeurs : à bon entendeur.
45 | | Dito
50 | | Vue du sommet. On pourrait penser que la vis a été enlevée.
55 | | En fait ce n'est pas le cas, comme le montre cette prise de vue de l'autre côté
60 | | En cave, c'est très cougné, comme dans beaucoup de buanderies ou de caves. Cela n'a pas empêché de placer un chauffe-eau de 500L avec appoint électrique. Comme quoi c'est souvent possible.
100 | | Quand on vous dit que c'est cougné, cela concerne aussi la tuyauterie. On voit là un des avantages de la technique du brasage cuivre ; elle permet de placer de la tuyauterie dans des endroits ou des installateurs avec d'autres techniques - par exemple le serti - auraient jeté l'éponge depuis longtemps, simplement du fait que la place disponible ne permet pas de passer les machines ! La prochaine fois qu'un installateur vous dira que le brasage cuivre c'est "primitif" ou "du siècle passé" gardez cela en tête : rien, absolument rien, ne permet de faire aussi compact.
De bas en haut, tout avec des vis de rappel isolées : arrivée ECS froid, retour solaire froid, arrivée solaire chaud avec la purge. On remarque la manière décentrée de sortir le robinet de vidange solaire. Il faut regarder avec attention pour voir que le siphon anti-thermosiphon interne est désisolé, car il est caché par sa partie horizontale, elle, isolée.
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