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Dubuis J.-N. (1965 Savièse) 24m2 sur support,ECS et appoint chauffage,rénovation



Un chantier de Rhyner Energie Sarl effectué par le team d'apprentis composé de Pascal, Laurent, Jérémie et André et supervisé par Michel Carron. Cette image sous la neige est source d'enseignements. Pour cela cliquez dessus et allez dans la galerie.


Galerie

On voit ici un champ solaire à Savièse, pendant une journée d'hivers dite "à jour blanc" ou il a neigé et neigera peut-être encore. Des gens qui croient au mouvement perpétuel se diraient que voilà, c'est bien la preuve, à quoi ca sert de mettre des panneaux solaires quand on a un temps comme ca, hein ? Ceux-là seront comme les négationnistes du réchauffement climatique : à confondre climat et météo, souvenir pratique de l'événement d'un jour et séries statistiques. L'installation solaire est à Savièse et Savièse est avec Montana un des lieu de moyenne altitudes les plus ensoleillés du Valais. Seulement voilà, c'est la montagne et en montagne, il neige. Ceux que cette image fait paniquer seront probablement les même à se plaindre de l'absence ou de l'insuffisance de neige en montagne.

En quoi cette image est instructive ? Comme tout ce qui existe, elle apprend à ceux qui savent regarder, car ce qui est passionnant dans le monde, c'est d'abord ce qui est visible. Et que voit-on. Un champ avec une forte pente, en fait 45°, et dessus de la neige. Et cette neige tient. Un enfant de 10ans pourra donc déduire que quand il fait froid, la neige tient sur une surface de verre lisse à 45°. Croyez-nous ou non, mais si vous posez la question à un adulte, voire à un apprenti Sebasol, vous obtiendrez la plupart du temps la réponse qu'elle glisse, y compris si à y bien réfléchir, on ne trouve aucun souvenir ni aucun argument pour étayer cette réponse. En fait, les lois de l'adhérence font qu'il faut une pente de 55° (cinquante cinq degrés) pour que la neige glisse "à froid".

Mais alors, on arrive ici au second enseignement, c'est la catastrophe, la neige va rester là-dessus et le champ solaire ne va rien produire ? Que nenni. Nous avons dit "à froid". Or la neige laisse passer la lumière d'une part. Ce qui veut dire qu'elle atteindra le capteur. Et si la lumière atteint le capteur que se passe-t-il ? Et bien il chauffe pardi. Et que se passe-t-il s'il chauffe ? Et bien il chauffe le verre, ce qui ramollit/fait fondre la neige à l'interface, qui glisse. Ceci est typique pour les CAPTEURS PLAN VITRES, qui ont une isolation assez bonne pour bien chauffer dessous, mais juste pas trop bonne pour que le verre ne soit pas froid et donc que la neige ne puisse pas glisser. Cela ne s'applique par contre pas aux CAPTEURS SOUS VIDE, qui à cause du vide sont trop isolés pour que le verre chauffe assez, aux capteurs NON VITRES qui eux, ne chauffent pas assez, et bien sur aux CAPTEURS PHOTOVOLTAIQUES qui eux, ne chauffent pas ou guère.

A présent, une dernière louche de connaissance pratique. Vous pouvez voir que le propriétaire a "nettoyé" grosso-modo une bande de 30 cm dans le bas du champ, probablement à la main gantée, en passant, soit à peu près à la vitesse de la marche. Ceci pour quoi faire ? Et bien, quand le soleil va revenir, il va chauffer le bas du champ qui aura moins d'épaisseur de neige et cela va faire fondre plus vite la neige contre le verre. Un film d'eau va se créer là et la neige à cet endroit va avoir tendance à décoller et partir en bas. Mais comme il y a une certaine cohésion dans la neige, même poudreuse, elle va ainsi "tirer" la neige plus haut et de grandes plaques vont parti en bas d'un coup, de bas en haut. Si malgré cela pas toute la neige ne part du premier coup, cela aura dégagé une bande plus importante en bas, d'ou plus de chauffe, d'où plus de fonte, d'où le glissement accéléré de la neige restante. Et c'est ainsi que, d'un simple geste de la main, sans avoir à fondre des tonnes de neige, un champ solaire thermique se retrouve dégagé dès les premières heures de soleil revenue, quand ce ne sont pas les premières minutes.

A présent, pour finir cette leçon de chose, si vous vous dites qu'au moment où la photo a été prise c'est temps bouché, soit de l'ordre de 100 W/m2 de radiation, et qu'avec cette radiation le champ solaire thermique produit des cacahuètes, de même d'ailleurs que celui sous vide ou autre ou photovoltaïque. Si vous savez qu'en plaine c'est la MEME radiation qui atteint le sol même si on est pas dans les nuages et que la visibilité est un peu meilleure, vous pouvez en déduire qu'il n'y a absolument AUCUNE IMPORTANCE qu'il y ait de la neige ou pas sur ce champ au moment ou la photo est prise. Ce qui est important c'est qu'elle parte le moment venu et cela, on vient de vous expliquer pourquoi ca va le faire et comment il faut faire pour que ca le fasse encore mieux.

A bon entendeur de l'intelligence pratique, nous vous saluons.
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Ici une image non-Sebasol pour montrer aux esprits abstrait qui ne croient qu'aux boniments sur la performance sur papier glacé à quel point le monde est plus subtil que cela. L'image montre une série de capteurs sous-vide quelque part en plaine. La radiation qui tombe du ciel est du même ordre de grandeur que celle de l'image précédente, voire peut-être supérieure. Le blanc qu'on voit sur les capteurs n'est pas de la neige, mais du givre. Ce givre se forme sur les tubes et ne s'en va pas parce que les tubes sont froids et ils sont froids parce que les absorbeurs dessous ne chauffent pas assez le verre pour faire fondre le givre. Et ceci même s'ils chauffent probablement un peu plus que pour des capteurs plan vitrés. Vous remarquerez d'ailleurs qu'il n'y a pas de givre sur les tuiles, alors qu'il y en a sur les tubes, ce qui veut dire que les tubes sont plus froids que les tuiles. Et pourtant, dans les tubes, il y a une ailette d'absorbeur sélectif qui chauffe. Impressionnant, non ? Pour cela oui, c'est l'effet magique du vide, quand il existe encore. Mais cet effet magique a des conséquences inattendues.

On se trouve en effet face à une apparente contradiction, pourtant logique si on y réfléchit : les absorbeurs des tubes sous-vide chauffent d'avantage parce que le vide les isole d'avantage, mais ce faisant, vu que le vide isole d'avantage alors le verre du tube chauffe moins (et c'est le but), mais s'il chauffe moins, le givre dessus ne part pas, et s'il ne part pas, un peu moins de lumière pénètre dans le tube, et donc l'absorbeur chauffe un peu moins que prévu, et le verre est un peu plus froid que froid que prévu et donc le givre part encore moins. A cela ajoutez qu'un tube c'est rond, et donc qu'un glissement "collectif" doit être moins aisé que sur une surface plane, mais nous pensons cela mineur. L'effet majeur, c'est que le verre est froid. Tout cela a encore peu d'influence au moment ou l'image est prise, vu que la radiation qui tombe du ciel c'est des peanuts et donc que les tubes sous-vide, tout high-tech qu'ils soient, récolteront quelque chose de peanuts. Mais quand le soleil reviendra, comme le verre restera froid, cela pourra poser un problème si le givre ne s'en va pas. Et en effet, IL NE S'EN VA PAS facilement, vu que le verre est froid. Remplacez à présent "givre" par "neige" et là, vous avez un vrai problème dont les représentants de tubes sous-vide ne vous parleront pas.

On en apprends des choses sur le site de Sebasol, n'est-ce pas ?
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